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Nounouche,
3 mois, le jour de son arrivée.  

Adopté un petit chat était bien tentant.
Mais n'ayant jamais eu jusqu'à lors à prendre soin d'un animal de compagnie , Denise était un peu inquiète sur la tournure qu'allait  prendre cette aventure .
Comment saurait elle comprendre et satisfaire les besoins d'un petit chat.
Grande question !  inquiète oui,  mais personne responsable, elle pensa : 
<on verra bien, je ferais de mon mieux. ! >

Nounouche était un petit chat robuste, charmant, et surtout très intelligent.
 Il a très vite su se faire comprendre.
Accueillit dans un petit 2 pièces situé au dernier étage d'un immeuble, cette appartement était pourvu, bien heureusement, d'une grande terrasse de 15 mètres de long, là, sans doute, le minet aller pouvoir couler des jours heureux.
Il était déjà un grand garçon lorsqu'il arriva chez Denise. Sa maman avait eu tout le temps nécessaire pour lui donner une  bonne éducation.
Comme un chef, Nounouche, se chargerait maintenant de l'éducation de sa compagne.

Sa première leçon fut :

" Miaaaaou, miaaaaaou ... vas tu te décider à me montrer où sont les toilettes ?
Bon voyons  ... peut être qu'un petit pipi sur tes pieds   va te faire comprendre ?"
 
Denise accourt alors avec une caisse.
"youpi " se dit  Nounouche, elle a pigé !

Pour éduquer un humain il fallait bien qu'il  fut doué d'une intelligence peu ordinaire. Que voulez-vous les hommes croient tout savoir des animaux, et pourtant ils ont tout à apprendre  d'eux
Il sentait que Denise était prête à l'écouter et qu'elle souhaitait apprendre vite..

Il passa à la deuxième leçon :

Il ne te faut pas croire que je vais supporter des portes fermées. Ha non ! je n'aime pas ça du tout.
Aussi je vais gratter, et gratter encore, je suis bien certain que tu en auras marre avant moi .
Crois moi je ne céderais pas tant que …
Ha bon , je crois qu'elle  a compris …

Dès lors toutes les portes restèrent ouvertes.

Puis vint la troisième leçon :

Miaaaaou, miaaaaaou sais-tu que je dois faire mes griffes  ?
Donne moi ce qu'il me faut pour ça, ou alors .... je fais des dégâts partout : .... ,
le canapé, les rideaux, …  c'est toi qui voit …
.

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Un peu gauche devant ce petit animal plein de vivacité et toujours inquiète,
Denise était toujours entrain de chercher son chat.

Tout était bon  pour pour Nounouche pour se cacher.
Mais  ne vous y fiez pas trop ; au moindre geste, il était prêt à bondir

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Doux et mignon, oui mais …

Ce petit monstre n'avait pas une minute de répit.
Avec sa manie de vous sauter dessus, sans nul doute pour jouer,
ses griffes acérées et son air de jeune félin, le rendaient terrifiant.

 

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Nounouche avait deux passions : les bouchons et les plumes de cygnes.

Les bouchons était un ouvrage qui occupait de nombreuses heures de sa journée.
Lui seul savait dans quel ordre et dans quel endroit il devait les ranger.
Denise avait la nette impression que ces allées et venues étaient bien étudiées et rien n'était fait au hasard.

Une  journée particulièrement ensoleillée, Denise en profita pour rester un peu plus longuement que de coutume sur le balcon.
Les activités de Nounouche la suprirent.

La planche, que vous voyez ci-dessous,  servait de tombogan à ses bouchons.
Il avait découvert que, un bouchon posé dans un sens bien précis sur le haut de la planche,  roulait délicatement à l'autre bout.
A  l'aide de sa bouche , il placait le bouchon à l'endroit le plus élevé et,  de sa patte droite
( Nounouche était droitier ) positionnait le bouchon de manière à ce qu'il roule et, à toute vitesse il allait le récupérer au bas.
Cela ne marchait pas à chaque coup, bizaare.
Nounouche recommençait le travail  autant de fois qu'il le fallait car il voulait à tous prix en connaître la raison.

Si, les bouchons faisaient travailler ses neuronnes , il n'en était pas de même pour les plumes de cygnes.
Les plumes, c'était pour le  physique, et le physique, croyez moi il l'exerçait ...

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Nounouche s'était fait un allié et ne craignait pas de s'attaquer à plus gros que lui ...

Miaaaaaou, miaaaaou ... je suis chez moi et je ne vais pas me laiser intimider par ce visiteur.
Je vais te sauter dessus, là, on verra bien qui va gagner.

Gangea était un brave chien,  qui n'aurait  en rien,  voulu risquer de décevoir ce Minet.
Il n' en aurait fait qu'une bouchée mais il avait du sentiment et laissa croire au chat que c'était  lui  le plus fort.

 

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Pour cette dernière anecdote, je  n'ai malheureusement pas de preuve, mais je peux  vous affirmer que cette histoire est authentique.
Un matin, Denise, beaucoup plus pressée qu'à l'ordinaire,  avait dû commander un taxi pour se rendre à son travail.
Bon... et  maintenant,  où sont mes clefs, se dit elle.
Elles ne sont pas à leur place habituelle, là,  sur le meuble d'entrée ? Comment ça...  Zut ! Où peuvent elles bien être.
Elle fouille dans les poches,  dans la chambre, un peu partout,  même à la cuisine ...
Mais non, à la cuisine ce n'est pas possible , je ne les range jamais à la cuisine ...
Soudain  Nounouche, caché sous le canapé, émet un bruit pas naturel.
Denise se penche vers le chat et,  excédée lui lance :
Hé !  toi, mon vieux,  ce n'est  vraiment pas le moment de te faire remarquer.
A ce moment précis  Nounouche  se lève, lentement et,  que voit elle ?
Ses clefs !
Nounouche avait  dû jouer avec les clefs et,  sachant qu'elles étaient le sujet des recherches, avait compris qu'il était temps de les lui restituer.

Merci Nounouche de m'avoir appris qu'un chat   n'est pas aussi bête que l'homme ose le prétendre.

 

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